La Pendule d’Halloween – histoire de magie pour enfants
S’il y a un livre que J. K Rowling a certainement du lire dans son enfance c’est la Pendule d’Halloween de John Bellairs (The House with a clock in its walls pour le titre original).
Cet été, j’ai lu les deux premiers livres de la série Kévin et les magiciens, créée par l’écrivain américain. Certes ces ouvrages ne sont pas récents, puisqu’ils sont parus en 1973. Mais avec la sortie en salle de son adaptation cinématographique par Eli Roth, je me suis dit que c’était l’occasion parfaite pour vous en parler.
La pendule d’Halloween, une histoire de magiciens
Suite au décès de ses parents, Lewis Barnavelt (ou Kevin dans la version française), un jeune garçon de 10 ans, part vivre chez son oncle Jonathan, à New Zebedee. Lewis découvre très vite que son oncle ainsi que sa voisine Mme Zimmerman sont en réalité des magiciens. Jonathan initie donc son neveu à la magie. Mais le soir d’Halloween, pour impressionner un petit camarade, Lewis dérobe un recueil de sortilèges et réveille un mort…
« Accroupi à côté de lui, Tarby lui avait saisi le bras et le serrait très fort. On entendait un bruit venant du fond du tombeau. BAOUM ! Un son grave et caverneux. Les portes métalliques bringuebalèrent, comme si on leur avait donné un coup de l’intérieur. La chaîne cliqueta et on entendit un bruit métallique sur la dalle. Le cadenas était tombé. »
Entre histoire de fantômes et récit pour pré adolescent
Lewis est un personnage attachant. Comme beaucoup d’enfants, il rencontre quelques difficultés à l’école. Parce qu’il est le petit nouveau, parce qu’il est différent, un peu en surpoids, il a bien du mal à se faire des amis. De plus, il n’aime pas le sport, ce qui est un autre inconvénient quand on veut devenir populaire…
Lewis se réfugie alors auprès de son oncle et Mme Zimmerman. Il s’épanouit à travers la magie. Ces livres abordent à travers le côté fantastique les thèmes de la différence et de l’exclusion, mais également ceux de la persévérance et de l’intelligence.
Je pense qu’à un moment de notre enfance, on s’est tous sentis un peu comme Lewis Barnavelt, un peu timides avec des attraits différents des autres. Bref, je crois que nombreux sont les enfants qui peuvent se reconnaitre dans Lewis.
Lewis Barnavelt aurait-il inspiré J. K Rowling ?
Tout d’abord quand La pendule d’Halloween est parue pour la première fois, J.K Rowling avait 8 ans. Âge auquel elle aurait très bien pu lire le roman de John Bellairs. Alors évidemment la série de livres n’est pas aussi riche et développée que celle de Harry Potter, mais j’ai retrouvé certaines similitudes.
Tout d’abord, Lewis et Harry ont perdu, tous les deux, leurs parents. Lewis part vivre chez son oncle, et Harry chez sa tante. Lewis et Harry sont tous les deux victimes de moqueries à l’école, mais ils vont petit à petit devenir courageux et apprendre à se défendre. L’un apprend la magie avec son oncle, l’autre à l’école Poudlard. Et tous les deux vivent dans une demeure magique remplie de tableaux qui bougent, de passages secrets dérobés dans les murs, de miroirs magiques, etc. Mais surtout, dans chaque tome, les deux jeunes garçons sont impliqués dans des intrigues qu’ils réussissent à résoudre. Notamment, en fouinant dans la bibliothèque remplie d’ouvrages magiques, ils vont jouer les apprentis sorciers. Enfin, tous les deux se lient d’amitié avec une jeune fille maline, studieuse et courageuse.
Pour conclure, si votre enfant apprend à lire, mais qu’il est encore trop petit pour s’attaquer à Harry Potter, je vous recommande les livres de John Bellairs. Je pense que c’est une série idéale comme première lecture. Mais il faut admettre qu’un adulte trouvera ces récits un peu légers si ce n’est ennuyeux. Et vous, avez-vous trouvé des ressemblances avec Harry Potter ?